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DJ Fred & Arnold T


"Personne ne veut dépenser son argent à des bruits d’aspirateur."

Interview

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DJ Fred & Arnold ont fait leur entrée dans les charts belges seulement depuis peu. Avec l’album ‘Delirium’ qui vient de paraître, le duo compte accumuler les succès, en conciliant musique de qualité et succès commercial. Une rencontre.
Parlez-nous de vous mêmes. DJ Fred: "Nous travaillons tous les deux comme deejay, producteur, remixer et musicien. Pour nous la musique est un élément essentiel et vital. Elle circule dans nos veines. Nous nous sommes rencontrés en 1995, époque à laquelle nous nous sommes mis à faire de la musique ensemble sous le nom de Positivaa. Le premier single issu de notre collaboration,'Allright’, était très bien accueilli dans les clubs français. Par contre il ne vendait pas du tout." Arnold T: "Nous venons du nord de la France et nous habitons Côté-sur-Mer, un village près de Lille. Il y a deux ans, nous avons définitivement abandonné notre pseudonyme pour travailler sous nos vrais noms."


Constatez-vous une différence entre la scène dance du nord de la France et celle de la Belgique? Arnold T: "Absolument. Les Belges aiment plus la techno que les Français et ils sont plus ouverts à d‘autres styles de musique." DJ Fred: "Cette différence se note également dans les clubs. La plupart des DJ’s français mélangent toutes les sortes de musique électronique. D’autre part les clubs en France ne travaillent quasiment jamais avec des guest-DJ’s, ils ont deux résidents et cela suffit.Chez vous la scène est plus spécialisée et moins commerciale, chaque club a son propre DJ qui à son tour a son propre style de musique. A Paris c’est différent. Dans la capitale on s’intéresse aux nouveautés et en ce moment c’est la house qui y fait fureur. Mais Paris constitue une île par rapport au reste de la France."
Quelle est l’importance d’un hit pour vous? Arnold T: "Des bruits d’aspirateur mixés à des bips bizarroïdes: même si certains considèrent cela comme très innovateur, c’est impossible de faire vendre. C’est la raison pour laquelle nous voulons atteindre un équilibre entre musique de qualité et succès commercial. Nous tenons compte du goût du public, tout en évitant des platitudes". DJ Fred: "Nos sets DJ quant à eux sont très différents et très underground. On passe la meilleure trance et la meilleure techno. Ca marche chez le public jeune, mais il faut y aller progressivement. Ainsi nous commençons toujours par des morceaux commerciaux pour céder la place à la musique style Laurent Garnier et Green Velvet. Nos disques par contre sont très accessibles au grand public et se prêtent aisément aux émissions de radio. C’est ainsi que nous nous sommes fait des fans. D’ailleurs ça me fait toujours plaisir d’entendre notre musique à la radio ou de voir notre clip vidéo à la télévision." Réalisez-vous vous-mêmes vos clips? Arnold T: "Non, c’est un groupe de producteurs de films parisiens qui s’en charge." DJ Fred: "Le clip de ‘Wall Street’ a suscité des réactions très diverses. Certains le trouvent drôle sans plus,d’autres y décèlent un point de vue de politique, une critique à l’égard de la bourse et du capitalisme. Personnellement nous voulions avant tout que le clip soit divertissant." Qu’est ce qui vous a incité à faire un album? DJ Fred: "Surtout le fait que nous avons réalisé auparavant une série de singles. Vous en trouverez quatre sur l’album, en plus de morceaux nouveaux." Arnold T: "Les DJ’s se procurent nos 12 inches. Par contre pour rendre notre musique accessible au grand public, il fallait un CD normal." Vous avez un rêve particulier? DJ Fred: "Même plus d’un! Nous aimerions beaucoup passer notre set dans des clubs underground." Arnold T: "L’idée de me retrouver derrière les platines du Fuse à Bruxelles ou du Rex à Paris, me donne l’eau à la bouche."


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© Tecknorganik 2007