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Matmatah, l'autre succès celt-rock


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Plus "authentiques" que Manau, les Brestois ont décollé cet été. Si le celto-rap des Parisiens de Manau arrive en tête des ventes de disques, Matmatah a vendu, en deux mois, près de soixante dix mille exemplaires de son premier disque : "La Ouache", Un terme qui, en Brestois, signifie avoir la pêche.

Leur musique n'en manque pas, de pêche. Basée sur des guitares nerveuses qui délimitent un rock sous forte influence bretonne. "Anter-ouache", le premier titre, donne le ton.

On croirait entendre un chanteur de kan-ar-diskan (les chants à danser de la tradition bretonne) invoquer les ancêtre sous un déluge électrique alors que "Lambé an Dro" (leur hit) semble ouvrir un bal breton sur un riff funky.

Pourtant, il y a quelques années encore, il aurait été impossible de faire écouter de la musique traditionnelle bretonne aux quatre jeunes musiciens (moyenne d'âge 25 ans) de Matmatah. "Mes parents n'écoutaient que ça ou presque.

Alors, forcément, je rejetais ce type de musique", explique Stan, alias Tritan Nihouarn, le guitariste co-fondateur avec Sammy, le chanteur. Il y a trois ans, tous deux officiaient au sein d'une petite fomation rock, "Tricards Twins", jusqu'à leur rencontre avec Eric, le bassiste nourri au jazz, et Fanch, le batteur. Matmatah était né.

Entre temps, Stan avait réalisé que la musique traditionnelle de son pays pouvait répondre à ses envies musicales. "Stivell a servi de déclic, se rappelle le chanteur-guitariste. A partir de là, je me suis intéressé aux musiciens de la tradition pure, aux chanteurs de kan-ar-diskan." C'est ainsi que le groupe s'est lancé dans une voie qu'il qualifie lui même de "rock ethno-celtique." Avec succès.

Leur premier deux titres, s'était écoulé à 30 000 exemplaires sans le soutien d'une seule maison de disques. L'album, par contre, bénéficie du soutien de Trema, offrant une audience nationale au groupe qui s'est forgé un public des plus fidèles. Rien ne vaut une bonne pincée de cette celte pour pimenter ce bon vieux rock'n roll.

Loïc Beauverger, Article paru dans le quotidien Ouest France (Eté 1998)


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